J'aimerais dédier ce texte aux personnes qui qui savent ce qu'on ressent.

Sentir les choses arriver lorsqu'on a rencontré une personne qu'on aime profondément, savoir quelle sera la fin de l'histoire seulement en voyant le générique.. mais continuer à suivre, en espérant une autre fin, gardant cette espoir à chaque pas.. Même lorsqu'elle approche. Se voiler la face pour s'empêcher d'être malheureux, et l'être de plus belle.

Etre un Homme au coeur de chien, avoir un sang animal, sentir la vie par l'odorat de l'âme. Savoir que la fin va bientôt venir nous chercher, sentir l'éloignement se dessiner. Lutter contre la souffrance, l'immanquable chagrin qui découlera d'une décision qu'on aimerait éviter, mais qui semble si fatal. Sentir le vent changer de direction, vivre l'orage locataire éphémère du coeur. Sentir en sois les yeux du chiot qu'on libère au pied de l'arbre, avant de s'éloigner en le laissant derrière sois, tel une poussière parmi le vent du matin. Une étoile qui brillera au firmament le jour où, enfin, il le rejoindra. Dans un monde où l'amour est si dure à trouver, où est la place d'un petit chien qui cherche un foyer. 

Parfois, lorsqu'on se sent seul, la tristesse est notre coussin pour pleurer. 

Parfois, pour ne pas me faire remarquer, je pleure en silence et seul le ciel peut m'entendre, dans ces moments, quelqu'un regarde ce petit être qui pleure, et il vient près de moi, il s'assoit et me blotti dans ses bras, je ressens sa chaleur, je ressens sa douceur, je le ressens au fond de moi.

Je suis seule, devant ma gare, regardant les gens passer, les saisons tourner. Espérant sa venue, espérant dans le froid, espérant face au soleil, face aux vents. Puis le temps passe, je sens le changement des saisons, les nuages qui changent d'horizons et ressens le chagrin. Une petite main me caresse, il est temps de prendre la route. Les flots montent dans mon regard impuissant. Est venu le temps de voir pourquoi on vit, le temps du consentement, peut-être qu'un jour le train m'appellera de nouveau, et je serai là car on ne peut abandonner les gens qu'on Aime. 

Un Homme au coeur de chien

 Tu me demandes d'être heureuse, tu dis que je serais épanouie et très heureuse. Tu parles au futur alors que cela s'est fait dans le passé. J'étais heureuse, une petite lueur s'est remise à briller, je voyais la vie avec de nouvelles couleurs et le temps m'était indifférent. J'avais enfin trouvé ce qui me manquait, la chose qui me redonnait goût à la vie, qui effaçait mes peurs et mes angoisses, me permettait de traverser les épreuves car je sentais que je n'étais plus seul. Quelqu'un se tenait là avec moi et me donnait la force que je n'avais pas. Comment être heureuse alors que la personne qui vous apporte cette joie s'est effacée? Comment s'épanouit la fleur sans la chaleur du soleil ?  Les choses avancent parce-que tu es là, la tristesse devrait rassembler les coeurs et non les diviser. A quoi sert la magnifique rose si personne ne la regarde, elle serait toujours belle mais invisible. C'est parce-que je suis là que tu ne me vois pas ? Et si je pars, que diras-tu ? Comment te sentiras tu ? Tu dis que j'ai besoin de toi, et toi tu n'as pas besoin de moi ? J'ai besoin de toi parce-que tu me rend heureuse, le soleil enflamme mon coeur, les oiseaux arrêtent de pleurer et les feux d'artifices brillent de mille feux. Attaches ton chien à un arbre, regarde le dans les yeux et dit lui qu'une fois qu'il se libérera de sa laisse il sera heureux car il sera libre. Ton chien finira par l'arracher sa laisse mais toi tu sera parti, à quoi lui sert sa liberté? Son seul souhait sera de te retrouver, et si cela n'arrive jamais.. La liberté j'en ai besoin aussi mais lorsque je suis avec toi peu importe où je me trouve, dans quelle situation me place la vie je suis toujours libre parce-que même si mon corps ne l'est pas mon coeur lui, est avec le tien, il n' y a pas de barreaux parce-que tu es là, et mon esprit viendra te rejoindre. Mais lorsque je suis seule, que personne ne m'attend nul part, je pourrais être libre et vivre confortablement mais je serais seule. C'est dans les moments où j'ai besoin de toi que tu m'abandonnes et que tu veux que je me débrouille seule. Tu ne veux être là que dans les bons moments..? Ce n'est pas la vie qui me rend la plus malheureuse, c'est toi, car tu es parti et tu m'as laissé sur le bord de la route. Parfois tu me prends comme passager sur ta banquette arrière et tu crois que mon bonheur va ressurgir, mais il m'a quitté lorsque tu es parti et aujourd'hui la vie a un goût amère et ce qui me remonte le moral c'est de me dire qu'un jour peut être tu me reviendras, je compte les jours en espérant le miracle que je revivrais ce bonheur avec toi. 

 Lorsque je te vois, mon coeur s'envole, des milliers de pétales s'échappent pour t'envoyer un baiser, lorsque je te sens près de moi, le temps s'arrête et plus rien ne m'importe plus que ton sourire. Tout ce dont j'avais pu rêver, tout ce que mon âme désirait s'est révélé vrai, ce qui manquait à mon bonheur, ce qui a réveillé la lumière éteinte, ce qui me rappelle que la vie n'est pas parfaite mais qu'avec toi, les nuages révèlent le soleil. Ce qui fait battre mon coeur, c'est toi. Tu es celui que je chéri, celui que je désire, tu es mon indispensable. Qu'une seule pensée vienne me hanter de ton départ me glace le sang, sans toi la Terre ne s'arrêtera pas de tourner mais mon coeur lui sera brisé en des milliers d'étoiles, rejoignant le ciel pour pouvoir te contempler chaque soir. Sans toi mon monde s'écroule, je continuerais à vivre mais avec une âme mutilée, et rien ni personne ne pourra le changer, je ne te remplacerais jamais. Tu es plus précieux que le plus beaux des joyaux et rien ne vaut le bonheur que tu me procures. Je t'aime, je t'aime tellement, j'ai besoin de toi, je veux vivre à tes côtés et si je ne le peux pas je préfère m'isoler car je ne pourrais te remplacer, je ne pourrais combler le vide que tu laisserais, tu es ma moitié, tu es mon prince charmant, je te veux toi et personne d'autre car tu es celui que j'attendais.

A toi que j'aime,

Zubrowski Caroline

Et si c'était comme les contes de fée

Pourquoi la vie ne peut pas être un contes de fée,

Pourquoi les contes ne restent que des histoires illustrées

Par de beaux textes, de belles promesses

Restant dans le coeur mais non dans la tête

Donnant l'espoir d'une vie remplie de tendresse

D'une vie calme et plaisante

Donnant l'illusion de la rose perlée

Pour caché la vérité d'une fleur fanée 

Triste temps que sont les nôtres

Tant de pages de verre et de lettres

Tant de mots pour ce qui nous manque

Tant de palabres hypnotiques

Que nos coeurs ne pourront que rêver

Et ne connaitront jamais.. 

Zubrowski Caroline

novembre 2010

Parce-que les belles histoires ne devraient pas que rester des histoires...

Stella aimait éperdument le jeune Raphaël. Le seule mot qui pouvait être plus fort et plus vrai que l'amour lui même était la sincérité avec laquelle elle le portait. Elle l'aimait de l'amour le plus pure et le plus beau. Chaque nuit son âme pleurait l'être qu'elle ne pouvait que rêver, celui qu'elle ne pouvait enlacer, qu'elle ne pouvait embrasser. Chaque jour elle brillait de sa lumière, mais sans dire un mot elle le regardait et l'imaginait à ses côtés. Stella lui avait offert tout ce que la vie lui avait insufflé, elle avait offert son amour à Raphaël, celui qui était caché tout au fond de son coeur et qui avait été brisé il y a très longtemps. La nuit elle le voyait lui chanter les plus belles chansons, lui écrire les plus beaux poèmes. Le jour elle le voyait combattre les plus grands dangers, aider les plus opprimés. Raphaël partageait l'amour de Stella, il lui déposait les cadeaux les plus précieux et lui cueillait les plus belles roses. Cependant Stella ne voulait ni parures ni étoles, elle n'avait besoin que d'une chose, une seule. Ses lèvres dissimulaient la peine et le manque qu'elle ressentait au fond elle, celui qui faisait pleurer son âme toute entière, car Stella souffrait de la distance qui l'éloignait de son bien aimé. Stella est l'étoile que Raphaël admirait chaque nuit et chaque jour, mais qu'il ne pouvait rejoindre. Une nuit alors que le ciel laissait couler les larmes de Stella, l'ange Lelah El ne pu supporter cette déchirure de la voûte. Il insuffla alors le parfum de Raphaël à Stella. A la lueur du jour Raphaël ouvrit les yeux pour la première fois sur celle qu'il aimait et qu'il ne quittera jamais…

 Caro

novembre 2010 

L'oeil de l'éternité

Peuple d'Abraham,

Fils d'Adam et d'Eve,

Voyez comme le monde est calculé,

Pion de l'échequier  marche aveuglé,

L'oeil observe le jeu, le bouc est roi

Nomade du savoir, poisson inconscient,

Muet à l'appel du sommet,

Présent au spectacle de l'illusion,

Fourmis cloitrés, irréfléchis et bornés,

Vois comme la lumière trône sur notre ombre,

Vois le pantin du damier,

Vois les coulisses du manège,

La colombe lutte contre le serpent,

     Noies la bête par la pyramide de l'illumination

La magie de Psyché

Petit papillon de perle et de rose,

Vole doucement de fleur en fleur,

Versant tendrement quelques pleurs

Pour caresser les pétales de rose,

Éros et Pan voyant sa délicatesse,

Décidèrent de l'imprégner de lumière,

L'écharpe d'Iris l'oeil baigné de tendresse,

Exauça sa seule prière,

Petit papillon de perle et de neige,

Alluma en son coeur un cierge,

Fragile beauté éclatante,

Ouvris son âme flamboyante ...

ZUBROWSKI Caroline

Administratrice

Lorsque les astres de l'azur laisse place aux rayons d'Hélios,

Ton ciel ne quitte jamais le mien car tu es mon éternel.

Chaque fois que le zéphyr coule des flots de douleur et de doute,

qu'Euros échappe à Zéus pour enflammer les grâces,

mon petit paladin est là pour te prendre dans ses bras.

à mon éternel

Caroline Zubrowski

Administratrice, tout droit réservé

Les autres sont le moi

Je ne suis pas les autres,

même si les autres font parti de moi,

Je suis le fidèle et le prêtre,

L'âme ouverte à tous les coeurs,

Rien ne devrait empêcher la lumière d'éclore,

rien de devrait m'arrêter dans mes tords,

car mes tords sont là pour me rendre plus fort.

Pas de présomption, de mépris, de dedain,

Mais humilité, courtoisie sont mon chemin,

L'ignorance de ses tares reste faiblesse pour l'esprit

Reconnaissance est habilité 

Confesser et Corriger sont génie

L'Arrogance est la cachète du faible, du laid

mais ne prouve que sont coeur sombre et renfermé

Une glace sans teint, un visage caché,

Une porte verrouillée aux mains messie 

C.ZUBROWSKI