• Rien ni personne

     

     

    Un désespoir cueillit le jour qui me fuit.

    La fuite du temps, celui qui coule

    Entre mes paumes et voient le jour passé,

    La nuit, le jour sans toi,

    Toi qui devait revenir et partir loin d'ici,

    Le manque d'un seul souffle de toi,

    Ton nom sur ma fenêtre ne s'écrit plus,

    Mais ne s'efface pas non plus,

    Un cristal de glace chauffe mon coeur,

    Son âme a quitté le monde des vivants,

    Pourtant la lumière qui luit en ses yeux

    restera à jamais la flamme de mon amour,

    La défaite n'est pas un mot qui connait de loi

    La peur n'est pas un sens de bonne foi

    L'amour n'est pas la parole éphèmère

    qui coule dans mes veines,

    C'est la force et la foi qui souffle la vie ,

    souffle le vent qui tourbillonne comme une libellule

    Une simple feuille peut cacher la flamme 

    mais rien ne pourra jamais éteindre son âme


     

     

     

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  • Ne jamais dire adieux

     

     

    L'amour d'un regard,

    Le reflet d'un sourire,

    Le rire d'une âme, la vie d'une flamme,

    Le corps perdu dans un désert de terre,

    L'esprit volant au dessus des notres,

    La voix sifflant le sens du vent

    l'étoile filant le ciel de son reflet,

    Le visage du fantôme dans ton miroir,

    La terrible nouvelle du jour engloutit

    par la mer qui file son corps le long de ma vie,

    Un esprit de Beauté, de Bonté perdurée,

    Calme tempête qui coule dans le sang

    ardent de mes veines,

    Ton nom sonne comme le glaive de l'amour

    qui délivre mon coeur de ses péchés,

    Petit être fragile perdu dans un monde glacé

    rejoins la chaleur du zéphyr étoilé

    mais n'oublies jamais qu'un adieux n'est pas vrai..

     

     

     

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    ,

     

     

     

    Never say goodbye

     

    Love of a look,

    Glint of a smile,

     Laugh of a soul, life of a flame,

    Lost body in desert of ground,

    Spirit flying over ours,

    Voice hissing direction of the wind

    Star spinning the sky of its glint,

    The look of a ghost into your mirror,

    The terrible news of the day is swallowed whole

    by the sea which flows inexorably throughout my life,

    Spirit of Beauty, of kindness perpetuated,

    Calm storm which flows in the blazing blood of my veins,

    Your name rings like love's blade

    which relieves my hearts of its sins,

    Little frail being lost in a frozen world

    joins the heat of starry zephyr

    but never forgot that a goodbye isn't genuine


     


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  • Mon âme, en une rose



    Mon âme, en une rose, 
    Est morte de douleur : 
    C'est l'histoire morose 
    Du rêve et de la fleur.

    Je n'irai pas la dire
    Sur les routes du roi ;
    Je crois, Dame et Messire, 
    Que vous ririez de moi.

    Voici le vent d'automne 
    Sur mon âme et les fleurs ;
    Et pourtant je m'étonne 
    De tout ce ciel en pleurs.

    O rose de mon rêve,
    Fleuriras-tu jamais ?
    Naîtras-tu de sa sève,
    Amour, aux futurs Mais ? ...

     

     

    Stuart MERRILL 


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  • La mort

     


    Oh ! que sa main est petite et blanche ! 
    On dirait une fleur qui penche...

    Elle repose, elle dort, 
    Elle a touché la mort,

    Elle est vide, et toute légère, 
    Elle a accompli son sort sur la terre.

    Tu peux la prendre, ô Seigneur ! 
    Elle a touché le bonheur...

    La lune brille sur son visage, 
    Et ses yeux sont pleins de nuages.

    Sa bouche pose, entrouverte et paisible, 
    Comme au bord d'une coupe invisible.

    On a couché ses longs bandeaux 
    Comme des blés sous une faulx.

    Lentement, sans bruit, sans secousse,
    La porte s'ouvre sur la nuit douce...

     

     

    Charles VAN LERBERGHE 


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  • La mort des artistes

     

     

    Combien faut-il de fois secouer mes grelots
    Et baiser ton front bas, morne caricature ?
    Pour piquer dans le but, de mystique nature,
    Combien, ô mon carquois, perdre de javelots ?

    Nous userons notre âme en de subtils complots,
    Et nous démolirons mainte lourde armature,
    Avant de contempler la grande Créature !
    Dont l'infernal désir nous remplit de sanglots !

    Il en est qui jamais n'ont connu leur Idole,
    Et ces sculpteurs damnés et marqués d'un affront,
    Qui vont se martelant la poitrine et le front,

    N'ont qu'un espoir, étrange et sombre Capitole !
    C'est que la Mort, planant comme un soleil nouveau,
    Fera s'épanouir les fleurs de leur cerveau !

     

     

    Charles BAUDELAIRE


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